photo Bois brûlé

Bois brûlé

Cinéma

Reims 51100

Du 10/12/2025 au 17/12/2025

TEXTE Marcos Caramés-Blanco • MISE EN SCÈNE Jonathan Mallard Face à l’océan se dresse une maison noire, le bois de son bardage est brûlé afin de la protéger. Construite et habitée par Karlota à la fin du XXème siècle, elle est achetée, vingt ans plus tard, par Sebastian, compositeur pour le cinéma. Cinquante ans passent et la maison devient décor le temps du tournage d’un film où il est question de possibles fantômes. Construit en trois parties, Bois Brûlé s’inspire des codes du genre de la maison hantée, popularisé au cinéma et dans les séries, pour en proposer une version théâtrale. Vingt-quatre personnages traversent quatre-vingt-onze années de l’existence d’une maison, au cours desquelles une tache sur le mur, comme métaphore du visible et de l’invisible, ne cesse de grossir… « Marcos, Izumi et moi avons décidé de réunir nos objets de recherche et de nous attaquer ensemble au topos de la maison hantée, en le détournant et en nous intéressant à sa dimension théâtrale. Une fable qui emprunte à la littérature horrifique a commencé à naître. Une pièce de genre, comme il y a des films de genre. » Jonathan Mallard, metteur en scène Lieu Comédie (Petite salle) Tout public[...]

photo Des Oiseaux de Joana Schweizer

Des Oiseaux de Joana Schweizer

Animaux, Nature - Environnement

Reims 51100

Le 13/12/2025

Avec cinq performeuses et performeurs pluridisciplinaires, la chorégraphe Joana Schweizer échafaude un îlot carnavalesque pour célébrer le vivant face au chaos écologique ambiant. Les interprètes y déploient un langage inspiré de la gestuelle des oiseaux, dans un univers étourdissant de couleurs et de rythmes. "Des Oiseaux" est né en réaction à l’extinction actuelle de nombreuses espèces animales, notamment celles des oiseaux. Face à ce constat alarmant, Joana Schweizer et sa compagnie Aniki Vóvó ont choisi de résister par la joie et de danser pour la vie. Dans la continuité de son solo, Un Oiseau, présenté au Manège il y a deux saisons, la chorégraphe convoque sur scène cinq figures hybrides, à la fois humaines et oiseaux, pour les entraîner dans un univers carnavalesque aux allures de fête subversive. Sur le plateau ou sur leur perchoir, les interprètes s’emparent de la gestuelle animale, dans une ivresse de virtuosité épinglée d’étrangeté. D’une grande intensité rythmique, leur langage corporel met en jeu des mouvements rapides, séquencés, décomposés jusque dans les moindres articulations, rejouant les parades nuptiales des oiseaux de paradis mâtinées de danses d’inspiration[...]